L'APPEL
Ci-dessous,
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http://www.sonderkommando.info/index.php/ressources/glossaire
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=23&pChapitreId=37309&pArticleLib=T%E9moignages+%5BAuschwitz%2C+camp+de+concentration+nazi%5D
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"vent et voix" / tableau descriptif et explicatif
Ci-dessous,
➽ Un article d'Alice MARTRET (1S5) expliquant la façon dont se déroulait l'appel au complexe d'Auschwitz-Birkenau.
➽ L'enregistrement d'une déclinaison de matricules de déportés, en référence aux longues séances d'Appel qui avaient lieu dans les camps.
Titre de l'enregistrement : "vent et voix"
Voix masculine : Gabin DUC (2nde3), classe euro-allemand au Lycée François Ier.
Voix féminine : Amandine JEARRAM (2nde3), classe euro-allemand au Lycée François Ier.
➽ Un tableau qui réunit les noms et matricules de prisonniers de toutes les personnes citées dans "vent et voix", ainsi que des éléments biographiques à leur sujet.
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L'APPEL A AUSCHWITZ-BIRKENAU
Dans
le complexe d’Auschwitz-Birkenau,
l’appel était organisé de manière très stricte. Il avait lieu
le
matin et le soir, avant et après le travail. Les
prisonniers devaient se
se
placer par rangées debout
face
aux SS et
les gardes qui
effectuaient
l’appel.
A
Auschwitz I et Auschwitz
III
(Monowitz), l’appel étaient effectué sur la place d’Appel
(Appelplatz ;
l’expression
« place de l’Appel »
est employée par Primo LEVI dans Si
c’est un homme,
page 98 de l’édition POCKET, premier paragraphe).
A Auschwitz II (Birkenau),
les prisonniers étaient réunis
sur la rue principale du camp de concentration (Lagerstrasse).
Les
appels pouvaient durer très longtemps. S’il
venait à manquer un seul déporté,
ces
appels
étaient
recommencés
depuis
le
début.
Les
prisonniers devaient également
amener
les
cadavres de leurs
camarades morts durant
la
nuit, pour
que
ces derniers soient
eux
aussi comptés
pendant l’appel. Seulement,
un déporté absent à l’appel pouvait tout simplement être mort
dans le camp sans que personne ne l’ait
vu. Dans
ce cas, l’appel recommençait tout de même au début, jusqu’à
ce que les manquants soient retrouvés. Parfois,
les détenus restaient
là, pendant plusieurs
heures, une
demi-journée, ou même une journée entière en cas d’évasion de
l’un d’entre eux.
Pendant
les
appels, les
prisonniers
restaient immobiles
sous le climat rigoureux
de la Pologne marqués par des hivers glaciaux
et
des étés très chauds. Ils
souffraient donc du froid dans leur
tenue rayée bien
trop légère,
mais également de la soif, de
la
fatigue du travail ainsi que des
maladies liées à la malnutrition et aux conditions d’hygiène.
Ainsi,
l’appel
n’avait
pas
seulement
pour objectif de compter les déportés : il
était
dans
le même temps un
moyen de « sélection ». Les détenus les plus faibles,
qui
ne réussissaient pas à tenir debout durant l’interminable appel
étaient considérés comme « non aptes » au travail. Ils
étaient donc « sélectionnés » c’est à dire envoyés
à la chambre à gaz. C’est pour cette raison que les prisonniers
les plus résistants essayaient
de maintenir leurs camarades les plus faibles debout.
Lors
des appels par grand froid, les femmes tentaient de se réchauffer en
glissant leurs mains nues gelées sous les aisselles de celles qui se
trouvait
devant elles. Celles du tout premier rang, qui ne pouvaient pas se
réchauffer les mains, étaient relayées à ce poste par
roulement
(source : témoignage oral de Ginette Kolinka lors du voyage d’étude), dans
un mouvement de solidarité.
Alice
MARTRET
(1ère
S5)
Sources :http://cndp.fr/crdp-creteil/resistance/596:cnrd-2012-rencontre-5
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=23&pChapitreId=37309&pArticleLib=T%E9moignages+%5BAuschwitz%2C+camp+de+concentration+nazi%5D
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"vent et voix" / tableau descriptif et explicatif