mardi 23 avril 2019

QUESTIONNAIRE CONCLUSIF : UN ARBRE DANS LE COMPEXE D'AUSCHWITZ-BIRKENAU

UN ARBRE DANS LE COMPLEXE D'AUSCHWITZ
QUESTIONNAIRE CONCLUSIF


1) Pourquoi avez-vous choisi cette restitution de votre voyage d’étude à Auschwitz-Birkenau ?

J’ai choisi cette restitution de mon voyage à Auschwitz-Birkenau car je ne pouvais pas expliquer directement ce que j’avais vu. Les photos montrent ce lieu comme il est dans la réalité, mais le fait de faire soi-même le dessin d’une photo explique bien mieux, selon moi, que de simples mots. Et, évidement, ce n’est pas exactement comme dans la réalité, mais il y a mes sentiments et mon imagination qui ressortent à travers ce dessin. Et c’est bien plus puissant qu’une simple photo. En tout cas, c’est ce que je pense.

2) Comment avez-vous procédé pour mener à bien ce travail ?

J’ai mis beaucoup de temps à préparer ce travail mais je m’attendais pas du tout à un tel résultat. En plus des devoirs habituels, avec mon groupe et celui de Madison Blondel, on a passé beaucoup de temps en dehors des cours à se parler pour ce projet. Ce travail, on l’a mené à bien en groupe. Pour mon groupe, chacun avait choisi sa partie à traiter en fonction de ce qu’il aimait, et c’est comme ça qu’on obtient un bon résultat, avec l’esprit d’équipe et un thème qu’on aime.

3) Quel a été votre moment le plus marquant de ce voyage d’étude ?

L’un de mes moments les plus marquants a été est celui dans le musée d’Auschwitz I. Dans la pièce où sont conservés les cheveux des victimes. J’ai eu un moment d’absence où plus rien autour de moi n’était important, même pas les paroles d’un de mes camarades qui me disait d’avancer. J’avais toute ma concentration sur ces cheveux et j’imaginais ces pauvres personnes qui se faisaient couper les cheveux pour avoir le crâne rasé.

4) A qui avez-vous parlé en premier de ce que vous avez vécu ? Que pouvez-vous dire de cet échange ?

La première personne à qui j’ai parlé de tout cela est mon arrière grand-mère, avant son décès… Elle a tout oublié le lendemain comme à chaque fois, mais sa réaction a été la plus belle chose que j’ai vécue durant ce travail. Elle a connu la Seconde Guerre mondiale et quand je lui ai dit mon projet, elle m’a fait un de ses plus beaux sourires. J’ai senti qu’elle était ravie que des jeunes s’occupent de faire passer cette mémoire qui disparaît de jours en jours.
Je croix même que c’est la dernière chose qui l’a fait sourire avant qu’elle parte.

5) Vous attendiez-vous à ce que vous avez vu et perçu,vécu ? Quelles ont été vos impressions, sensations ?

Je m’étais beaucoup préparée pour ce voyage. En effet, je suis une personne très sensible mais j’avais besoin de le faire car c’est une partie de l’histoire qui est super importante, mais que malheureusement beaucoup de jeunes oublient ou même ignorent. Je ne pouvais pas et ne voulais pas faire partie de ceux-là. Mais c’est beaucoup plus impressionnant en réalité. Quand on nous parle de ces camps, on se dit que c’est pas possible, de telles horreurs ne pouvaient pas être commises… Je sais qu’au fond de moi j’y croyais, car on nous mentait pas, mais c’était inimaginable pour moi. Jusqu’à ce que je sois sur les lieux.


6) Comment concevez-vous votre rôle de "passeur de mémoire ", auprès de votre famille, de vos amis, de vos camarades au sein de l'établissement ou en dehors ?

Je ne sais pas encore. Je parle autour de moi.

7) Comment comprenez-vous l'intitulé du projet : "Auschwitz de l'intérieur " ?

L’intitulé du projet me fait penser au fait de regarder plus loin qu’un simple nom. Cela veut aussi dire que ce n’est pas seulement du camp lui-même qu’on veut parler, mais aussi de ce qu’on ressent aujourd’hui après l’expérience de s’y être rendu.


Lilou MENNERAY (1S5)